Cours de japonais gratuits
Voici une série de 10 COURS de JAPONAIS Gratuits pour vous permettre de vous lancer dans l’apprentissage de cette langue passionnante !
La trame de ces 10 leçons gratuites repose sur l’histoire de Paul qui part vivre au Japon une année. Chaque cours commence par un dialogue accompagné d’une explication détaillée. Les parties vocabulaire, grammaire et conjugaison permettent d’étudier de manière structurée les phrases proposées. Les exercices donnent la possibilité de mettre en pratique ses acquis.
Nous espérons que ces cours gratuits de japonais vous donnent l’opportunité de vous lancer dans l’apprentissage de cette langue passionnante.
N’hésitez pas à revenir au sommaire afin de l’utiliser en tant que plan d’étude. En effet, il est classé par cours suivis de leurs points de vocabulaire, grammaire et conjugaison respectif. Cette classification vous permet de passer rapidement en revue vos acquis.
SOMMAIRE
L’écriture de la langue japonaise
Grâce à ces cours en format vidéo, vous pourrez maîtriser facilement les hiragana et katakana. N’hésitez pas à télécharger et imprimer les tableaux de chaque syllabaire.
- Tous les Hiragana enseignés par 2 professeurs de japonais !
- Apprenez les Katakana avec deux professeurs de japonais !
Cours 1 : L’école – Gakkou
Vocabulaire
Grammaire
Conjugaison
Cours 2 : Surprise – Bikkuri
Vocabulaire
Grammaire
Conjugaison
Cours 3 : Ami – Tomodachi
Vocabulaire
Grammaire
Cours 4 : Le train – Densha
Vocabulaire
- Les couleurs – iro いろ (色)
- Les moyens de transport – norimono のりもの (乗り物)
Grammaire
Cours 5 : Maison – ie
Vocabulaire
- La maison – ie いえ (家)
Grammaire
Cours 6 : Études – Benkyou
Vocabulaire
Cours 7 : Fête – Paatii
Cours 8 : Autour d’un verre – Nomikai
Grammaire
- Particule yo
- Particule na
- Particule ze
Cours 9 : Le soir – Yoru
Cours 10 : Voyage – Ryokou
Grammaire
Vous pouvez également parcourir ces 10 cours de japonais à la suite (dialogue, lecture et explication) ci-dessous :
Cours de japonais n°1 : L’école – Gakkou
Résumé
Lors de son premier voyage au Japon de deux semaines, Paul se promet d’y retourner. Mais pas uniquement pour du tourisme.
Pour cette raison, il postule à un visa vacances-travail. Grâce à l’obtention de celui-ci, Paul peut voyager, travailler et aussi étudier la langue japonaise.
Son rêve est de visiter Gifu, Wakayama, Kyūshū et Okinawa. Mais pour financer ses projets, Paul doit économiser. Dans un premier temps, il doit progresser en japonais et par la suite essayer de décrocher un job étudiant. Donc, il s’est inscrit dans une classe de japonais à l’université de Tōyō.
Nous commençons son aventure au Japon par son premier jour d’école.
Voici le discours de Paul pour se présenter à sa classe de japonais.
Dialogue
- Hajimemashite.
はじめまして。 - Watashi no namae wa pooru desu.
わたし の なまえ は ポール です。 - Furansujin desu.
フランスじん です。 - Ni juu go sai desu.
にじゅうご さい です。 - Yoroshiku onegai shimasu.
よろしく おねがい します。
Traduction
- Enchanté.
- Mon nom est Paul.
- Je suis Français.
- J’ai 25 ans.
- Ravi de faire votre connaissance.
Lecture
Exercez-vous à lire le dialogue en kana (hiragana – katakana) sans rōmaji (alphabet latin).
Nous mettons les espaces entre chaque mot et particule pour vous faciliter la lecture.
(Voir les vidéos en cliquant sur les liens suivants : vidéo sur les hiragana – vidéo sur les katakana)
- はじめまして。
- わたし の なまえ は ポール です。
- フランスじん です。
- にじゅうご さい です。
- よろしく おねがい します。
Pour les élèves qui étudient les kanji, entraînez-vous avec le dialogue ci-dessous écrit sans modification.
- 初めまして。
- 私の名前はポールです。
- フランス人です。
- 二十五歳です。
- 宜しくお願いします。
Explications
Le titre :
Gakkou signifie école. On l’écrit en hiragana がっこう. Pour indiquer que le son “o” est long, on ajoute le hiragana “u”. Pour retranscrire les “o” longs en rōmaji (alphabet latin), on peut écrire école de différentes façons : gakkô ; gakkō ; gakkoo ; gakkou. Dans nos cours, nous préférons la dernière retranscription (gakkou), qui est la plus proche de l’écriture hiragana.
Phrase 1 :
Hajimemashite.
はじめまして。
Enchanté.
Hajimemashite se traduit par enchanté(e).
Phrase 2 :
Watashi no namae wa pooru desu.
わたし の なまえ は ポール です。
Mon nom est Paul.
watashi = je / no = particule de connexion / namae = nom / poor (ポール) : Le prénom Paul est écrit en katakana car c’est un prénom étranger (Regarder via ce lien la vidéo sur les katakana pour plus de détails)/ wa = particule d’annonce du thème de la phrase / desu : est
Phrase 3 :
Furansujin desu.
フランスじん です。
Je suis Français.
furansujin = Français(e) / desu dans cette phrase “je suis”
Phrase 4 :
Ni juu go sai desu.
にじゅうご さい です。
J’ai 25 ans.
ni juu go = 25 / sai = an(s) / desu dans cette phrase “j’ai”
Phrase 5 :
Yoroshiku onegai shimasu.
よろしく おねがい します。
Ravi de faire votre connaissance.
Yoroshiku onegai shimasu = Dans le contexte d’une présentation personnelle pour faire connaissance avec quelqu’un, ici en l’occurrence la classe, on peut donner la traduction suivante : ravi de faire votre connaissance.
Vocabulaire
Grammaire
Conjugaison
EXERCICES : Testez vos connaissances, entraînez-vous et progressez grâce aux exercices.
Cours de japonais n°2 : Surprise – Bikkuri
Résumé
Pendant la pause de midi à la cantine, Paul rencontre par hasard le professeur Nakahashi.
Paul a été son élève lorsqu’il était lycéen. Très surpris de le retrouver au Japon, il va à sa rencontre.
Dialogue
- Paul : Hisashiburi desu !
ひさしぶり です! - Nakahashi sensei : Bikkuri shita !
びっくり した! - Paul : Genki desu ka ?
げんき です か。 - Nakahashi sensei : Hai, genki desu. Anata wa ?
はい、げんき です。あなた は? - Paul : Watashi mo genki desu.
わたし も げんき です。
Traduction
- Paul : Ça fait longtemps !
- Nakahashi sensei : Quelle surprise !
- Paul : Comment allez-vous ?
- Nakahashi sensei : Oui, je vais bien. Et vous ?
- Paul : Moi aussi, je vais bien.
Lecture
Exercez-vous à lire le dialogue en kana (hiragana – katakana) sans rōmaji (alphabet latin).
Nous mettons les espaces entre chaque mot et particule pour vous faciliter la lecture.
(Voir les vidéos en cliquant sur les liens suivants : vidéo sur les hiragana – vidéo sur les katakana)
- ひさしぶり です!
- びっくり した!
- げんき です か。
- はい、げんき です。あなた は?
- わたし も げんき です。
Pour les élèves qui étudient les kanji, entraînez-vous avec le dialogue ci-dessous écrit sans modification.
- 久しぶりです!
- びっくりした!
- 元気ですか。
- はい、元気です。あなたは?
- 私も元気です。
Explications
Le titre :
Bikkuri signifie surprise. On l’écrit en hiragana びっくり. Le petit tsu っ indique qu’on doit marquer une pause qui dure le temps de prononciation d’un hiragana. Donc, on doit prononcer bikkuri en 4 temps : bi – pause – ku – ri. (les linguistes parlent de mores. Une more correspond au temps de prononciation d’une syllabe. Le petit tsu っest assimilé à une more et correspond à une pause qui dure le temps d’un kana.)
Phrase 1 :
Paul : Hisashiburi desu !
ひさしぶり です!
Ça fait longtemps !
Hisashiburi est traduit par “ça fait longtemps”. Desu indique que la phrase est formelle. Si nous tutoyons notre interlocuteur, nous disons : “Hisashiburi !” ; sans desu.
Phrase 2 :
Nakahashi sensei : Bikkuri shita !
びっくり した!
Quelle surprise !
Bikkuri = surprise / suru = faire / Bikkuri suru = être surpris, s’étonner.
Les expressions “Je suis surpris !” et “Quelle surprise !” sont traduites par “Bikkuri shita !”.
On décline le verbe suru au passé, car si nous disons “bikkuri suru”, on évoque un fait futur : “je vais être surpris” , “Ça m’étonnera” (voir les verbes dans la partie grammaire de cette leçon pour davantage de détails).
Phrase 3 :
Paul : Genki desu ka ?
げんき です か。
Comment allez-vous ?
Genki est traduit par santé ; forme (physique).
À l’inverse du français, on utilise “genki desu ka” dans le cas où nous n’avons pas vu notre partenaire depuis un assez long moment.
En langue française, poser une question à propos de la forme physique de quelqu’un fait parti de nos salutations du quotidien : Comment allez-vous ? ; Comment vas-tu ? ; Vous avez la forme ? ; Ça va bien ?
À noter : quand on emploie cette expression à la forme familière, on omet le desu ka : Genki ? = Ça va ? ; Tu vas bien ?
Pour construire une question, on place la particule ka en fin de phrase (voir partie grammaire pour plus de détails).
Phrase 4 :
Nakahashi sensei : Hai, genki desu. Anata wa ?
はい、げんき です。あなた は?
Oui, je vais bien. Et vous ?
Hai = Oui / genki desu = je vais bien / Anata wa ? = Et vous ?
Avec la particule wa は, nous pouvons poser des questions ouvertes.
Par exemple : vous arrivez à l’hôtel. Vous dites que vous avez réservé une chambre. Le réceptionniste vous demande votre nom : “Onamae wa ?” = “Quel est votre nom ?” ; “Comment vous appelez-vous ?” (le “o” devant “namae” est un “o” honorifique afin d’être plus courtois envers son interlocuteur, “onamae” est assimilé à du keigo).
La question complète est : Onamae wa nan desu ka ? ; la traduction de “nan desu ka” est “qu’est-ce que c’est ?” ; nan est la contraction de nani ; nani seul signifie quoi.
Phrase 5 :
Paul : Watashi mo genki desu.
わたし も げんき です。
Moi aussi, je vais bien.
Watashi = je / mo = aussi / genki desu = je vais bien.
Vocabulaire
Grammaire
Conjugaison
EXERCICES : Testez vos connaissances, entraînez-vous et progressez grâce aux exercices.
Cours de japonais n°3 : Ami – Tomodachi
Résumé
Paul retrouve Yukiko, une amie qu’il a connue lors de son premier voyage au Japon.
Ils se sont donnés rendez-vous dans un salon de thé (kissaten).
Le dialogue commence lorsqu’ils passent leur commande.
Dialogue
- Serveuse : Okimari desu ka.
おきまり です か。 - Paul : Watashi wa ocha to mochi wo kudasai.
わたし は おちゃ と もち を ください。 - Yukiko : Koucha wo hitotsu kudasai.
こうちゃ を ひとつ ください。
(*Quand Paul et Yukiko parlent entre eux, le dialogue est au tutoiement.) - Paul : Ashita nani wo suru ?
あした なに を する? - Yukiko : Arubaito ga aru. Pooru wa ?
アルバイト が ある。ポール は? - Paul : Gakkou ni iku.
がっこう に いく。 - Yukiko : Gakkou wa dou ?
がっこう は どう? - Paul : Totemo tanoshii !
とても たのしい!
Traduction
- Avez-vous fait votre choix ?
- Un mochi et un thé vert, s’il vous plaît.
- Un thé noir, s’il vous plaît.
- Demain, tu fais quoi ?
- Je travaille (j’ai mon boulot à temps partiel). Et toi ?
- Je vais à l’école.
- Comment ça se passe à l’école ?
- C’est très sympa !
Lecture
Exercez-vous à lire le dialogue en kana (hiragana – katakana) sans rōmaji (alphabet latin).
Nous mettons les espaces entre chaque mot et particule pour vous faciliter la lecture.
(Voir les vidéos en cliquant sur les liens suivants : vidéo sur les hiragana – vidéo sur les katakana)
- おきまり です か。
- わたし は おちゃ と もち を ください。
- こうちゃ を ひとつ ください。
- あした なに を する?
- アルバイト が ある。ポール は?
- がっこう に いく。
- がっこう は どう?
- とても たのしい!
Pour les élèves qui étudient les kanji, entraînez-vous avec le dialogue ci-dessous écrit sans modification.
- お決まりですか。
- 私はお茶と餅を下さい。
- 紅茶を一つ下さい。
- 明日何をする?
- アルバイトがある。ポール は?
- 学校に行く。
- 学校はどう?
- とても楽しい。
Explications
Le titre :
Tomodachi signifie ami. Mais, il peut aussi signifier amie, amis, amies. En japonais, il n’y a pas de notion de genre (féminin, masculin) ni de nombre (singulier, pluriel). Tout dépend du contexte.
Phrase 1 :
Serveuse : Okimari desu ka.
おきまり です か。
Avez-vous fait votre choix ?
“Okimari desu ka” est une phrase dont le niveau de politesse est le keigo. Keigo signifie langage honorifique. Cela correspond au degrés de politesse le plus élevé ; on pourrait dire que le keigo est plus poli que le vouvoiement.
Si vous allez au Japon, vous serez confrontés très rapidement au keigo surtout dans les situations de client à employé. En effet, les employés de restaurants, supermarchés, gares, etc. doivent s’adresser à vous en langage honorifique. En général, ce sont des phrases types. Nous allons les étudier progressivement au fil des dialogues.
Phrase 2 :
Paul : Watashi wa ocha to mochi wo kudasai.
わたし は おちゃ と もち を ください。
Un mochi et un thé vert, s’il vous plaît.
Watashi = je / wa = particule d’annonce / ocha = thé vert / to = particule d’énumération / mochi = mochi (gâteau japonais) / wo = particule d’objet / kudasai = s’il vous plaît.
Phrase 3 :
Yukiko : Koucha wo hitotsu kudasai.
こうちゃ を ひとつ ください。
Un thé noir, s’il vous plaît.
Koucha = thé noir / wo = particule d’objet / hitotsu = un (il y a une autre façon de compter jusqu’à 10 : voir la dernière partie de cette leçon pour plus de précisions. / kudasai = s’il vous plaît.
Phrase 4 :
Paul : Ashita nani wo suru ?
あした なに を する?
Demain, tu fais quoi ?
Ashita = demain / nani = quoi / wo = particule d’objet / suru = faire.
Voyons la même phrase au vouvoiement :
Ashita nani wo shimasu ka.
Que faites-vous demain ?
. Voici quelques conjugaisons du verbe irrégulier suru (faire) :
Suru (forme du dictionnaire ou présent familier)
Shimasu (présent – poli)
Shimashita (passé – poli)
Shita (passé – familier)
Voir la dernière partie de la leçon d’initiation aux verbes japonais via ce lien.
Phrase 5 :
Yukiko : Arubaito ga aru. Pooru wa ?
アルバイト が ある。ポール は?
Je travaille (j’ai mon boulot à temps partiel). Et toi ?
Arubaito = emploi à temps partiel ; petit boulot / ga = particule qui indique le sujet du verbe / aru = il y a, exister, se trouver, se situer ; avoir / Pooru wa ? = “Et Paul ?”
Arubaito vient du mot allemand travail “arbeit”. Le diminutif de “Arubaito” est “baito”. À noter : ce mot s’écrit en katakana car il vient d’une langue étrangère.
Aru est un verbe d’état qui signifie : il y a, exister, se trouver, se situer ; avoir (suivant le contexte). Sa forme polie au présent est arimasu.
On peut l’utiliser pour parler d’un lieu :
Yokohama ni minatomirai ga arimasu.
À Yokohama se trouve minatomirai.
Ou encore, pour indiquer un évènement :
Ashita matsuri ga aru !
Demain, il y a un festival !
. Voici quelques conjugaisons du verbe du 1er groupe (godan) aru :
Aru (forme du dictionnaire ou présent familier)
Arimasu (présent – poli)
Arimashita (passé – poli)
Atta (passé – familier)
Phrase 6 :
Paul : Gakkou ni iku.
がっこう に いく。
Je vais à l’école.
Gakkou = école / ni = particule de lieu / iku = aller.
. Voici quelques conjugaisons du verbe du 1er groupe (godan) iku :
iku (forme du dictionnaire ou présent familier)
ikimasu (présent – poli)
ikimashita (passé – poli)
itta (passé – familier)
Voyons la même phrase à la forme polie :
Gakkou ni ikimasu.
Je vais à l’école.
Phrase 7 :
Yukiko : Gakkou wa dou ?
がっこう は どう?
Comment ça se passe à l’école ?
Gakkou = école / wa = particule d’annonce / dou ? = comment ?
Voici la même phrase au vouvoiement :
Gakkou wa dou desu ka.
Comment cela se passe-t-il à l’école ?
Phrase 8 :
Paul : Totemo tanoshii !
とても たのしい!
C’est très sympa !
Totemo = très / tanoshii = être sympa, agréable, amusant.
Tanoshii est un i-adjectif.
Dans les dictionnaires, plusieurs traductions sont proposées : agréable, joyeux, amusant, plaisant, etc.
À nous d’adapter notre traduction en fonction du contexte. Bien souvent, le terme « sympa » constitue une traduction idéale.
Voyons la même phrase à la forme polie :
Totemo tanoshii desu.
C’est très sympa.
Vocabulaire
Grammaire
EXERCICES : Testez vos connaissances, entraînez-vous et progressez grâce aux exercices. (En cours d’écriture)
Cours de japonais n°4 : Le train – Densha
Résumé
Paul a été invité par son premier professeur de japonais Nakahashi Ryou à déjeuner chez lui.
Le professeur habite dans un petit quartier résidentiel desservi par un train local éloigné des grands axes.
Bien que Paul connaisse le fonctionnement du réseau ferroviaire, il va devoir demander de l’aide à un employé de gare.
Dialogue
- Paul : Sumimasen, hakuraku ni ikitai no desu ga.
すみません、はくらく に いきたい の です が。 - Employé de gare : Sanban hoomu no Yokohama iki desu.
さんばん ホーム の よこはま いき です。 - Paul : Arigatou gozaimashita.
ありがとう ございました。
Traduction
- Paul : Excusez-moi, je voudrais aller à Hakuraku.
- Employé de gare : C’est le quai numéro trois en direction de Yokohama.
- Paul : Merci beaucoup.
Lecture
Exercez-vous à lire le dialogue en kana (hiragana – katakana) sans rōmaji (alphabet latin).
Nous mettons les espaces entre chaque mot et particule pour vous faciliter la lecture.
(Voir les vidéos en cliquant sur les liens suivants : vidéo sur les hiragana – vidéo sur les katakana)
- すみません、はくらく に いきたい の です が。
- さんばん ホーム の よこはま いき です。
- ありがとう ございました。
Pour les élèves qui étudient les kanji, entraînez-vous avec le dialogue ci-dessous écrit sans modification.
- すみません、白楽に行きたいのですが。
- 三番ホームの横浜いきです。
- ありがとう ございました。
Explications
Phrase 1 :
Paul : Sumimasen, hakuraku ni ikitai no desu ga.
すみません、はくらく に いきたい の です が。
Excusez-moi, je voudrais aller à Hakuraku.
Sumimasen a trois fonctions : S’excuser auprès de quelqu’un. Interpeller une personne. Remercier.
Hakuraku = nom d’une gare.
Ni = particule de lieu (que nous avons vu dans le cours précédent)
ikitai = vouloir aller
La particule ga が en fin de phrase signifie “mais” : voir le point VI. Lien entre deux propositions.
On aurait pu dire :
Sumimasen, hakuraku ni ikitai desu.
Cependant, le faite d’employer la formule “ikitai no desu ga” rend notre propos plus poli. La particule ga が en fin de phrase est perçue comme une hésitation (“mais…”). Cela permet de formuler une demande moins directe. Voir le cours complet sur la forme en tai via ce lien.
Phrase 2 :
Employé de gare : Sanban hoomu no Yokohama iki desu.
さんばん ホーム の よこはま いき です。
C’est le quai numéro trois en direction de Yokohama.
Employé de gare se dit “ekiin”.
Sanban = numéro trois (autres exemples : ichiban = numéro 1 ; niban = numéro 2 ; goban = numéro 5).
Hoomu ホーム = le quai (uniquement pour les gares)
Yokohama iki = en direction de Yokohama (iki placé après le nom d’une gare permet d’exprimer “en direction de”).
Desu = verbe être forme polie au présent (auxiliaire être).
Phrase 3 :
Paul : Arigatou gozaimashita.
ありがとう ございました。
Merci beaucoup.
Dans cette situation, On peut utiliser arigatou gozaimasu qui signifie également merci beaucoup.
Arigatou gozaimashita est surtout utiliser quand la rencontre se termine.
Sa terminaison en “mashita” rappelle le passé (voir : verbe japonais)
Par exemple, vous faites vos achats dans un supermarché, vous payez en caisse et avant que vous partiez l’employé va vous dire “arigatou gozaimashita” car votre rencontre avec lui s’achève.
Vocabulaire
Grammaire
EXERCICES : Testez vos connaissances, entraînez-vous et progressez grâce aux exercices. (En cours d’écriture)
Cours de japonais n°5 : Maison – ie
Résumé
La résidence du professeur se trouve dans le quartier de Hakuraku. C’est un petit endroit sympa situé non loin de la gare de Yokohama et à une trentaine de minutes de Shibuya.
Dès que l’on s’éloigne de la gare, et de ses alentours très animés, ce n’est pas évident de se repérer dans les petites ruelles résidentielles.
Paul va devoir demander son chemin pour rejoindre la maison de Nakahashi sensei qui se trouve à côté d’un bureau de poste.
Dialogue
- Paul : Sumimasen, yuubinkyoku wa doko desu ka.
すみません、ゆうびんきょく は どこ です か。 - Un passant : Massugu desu.
まっすぐ です。 - Paul : Doumo arigatou.
どうも ありがとう。
(Paul arrive chez le professeur.) - Nakahashi sensei : irasshai.
いらっしゃい。 - Paul : Ojama shimasu.
おじゃま します。 - Nakahashi sensei : Douzo, kochira desu.
どうぞ、こちら です。 - Paul : Kirei na ie desu ne.
きれい な いえ です ね。 - Nakahashi sensei : Demo, chotto semai desu.
でも、ちょっと せまい です。
Traduction
- Paul : Excusez-moi, où est la poste ?
- Un passant : C’est tout droit.
- Paul : Merci beaucoup.
- Nakahashi sensei : Bienvenue.
- Paul : Je me permets de rentrer chez vous.
- Nakahashi sensei : Je vous en prie, c’est par ici.
- Paul : C’est une jolie maison.
- Nakahashi sensei : Mais, c’est un peu petit.
Lecture
Exercez-vous à lire le dialogue en kana (hiragana – katakana) sans rōmaji (alphabet latin).
Nous mettons les espaces entre chaque mot et particule pour vous faciliter la lecture.
(Voir les vidéos en cliquant sur les liens suivants : vidéo sur les hiragana – vidéo sur les katakana)
- すみません、ゆうびんきょく は どこ です か。
- まっすぐ です。
- どうも ありがとう。
- いらっしゃい。
- おじゃま します。
- どうぞ、こちら です。
- きれい な いえ です ね。
- でも、ちょっと せまい です。
Pour les élèves qui étudient les kanji, entraînez-vous avec le dialogue ci-dessous écrit sans modification.
- すみません、郵便局はどこですか。
- まっすぐです。
- どうもありがとう。
- いらっしゃい。
- お邪魔します。
- どうぞ、こちら です。
- 綺麗な家ですね。
- でも、ちょっと狭いです。
Explications
Phrase 1 :
Paul : Sumimasen, yuubinkyoku wa doko desu ka.
すみません、ゆうびんきょく は どこ です か。
Excusez-moi, où est la poste ?
Sumimasen = excusez-moi / yuubinkyoku = bureau de poste / particule wa は / doko = où / desu / particule interrogative ka
Phrase 2 :
Un passant : Massugu desu.
まっすぐ です。
C’est tout droit.
Massugu = tout droit
Hidari = gauche
Migi = droite
Hidari et Migi s’utilisent de la même façon que Massugu avec desu :
Hidari desu.
C’est à gauche.
Migi desu.
C’est à droite.
Phrase 3 :
Paul : Doumo arigatou.
どうも ありがとう。
Merci beaucoup.
Voir d’autres exemples de formules de politesse via ce lien.
Phrase 4 :
Nakahashi sensei : irasshai.
いらっしゃい。
Bienvenue.
Dans le contexte d’inviter son hôte à entrer chez soi, irasshai est traduit par bienvenue. On pourrait aussi le traduire par “entrez donc”.
Nous avons d’autres façons de traduire “bienvenue” selon la situation.
Si vous arrivez au Japon, on peut vous dire “youkoso” qui signifie “bienvenue”.
Quand on entre dans un magasin les vendeurs nous disent “irasshaimase” que l’on peut traduire par “bienvenue”, voire par “bonjour”. Cette formule n’est pas seulement utilisée dans les magasins. On peut l’entendre dans n’importe quel type d’établissement. L’employé se doit d’accueillir le client en lui disant “irasshaimase”. C’est un code de bonne conduite et c’est une expression très marquée culturellement.
Phrase 5 :
Paul : Ojama shimasu.
おじゃま します。
Je me permets de rentrer chez vous.
Ojama shimasu est utilisé notamment lorsque l’on entre chez quelqu’un.
Littéralement, jama signifie dérangement et shimasu faire. Le “o” devant jama permet d’être plus poli avec son interlocuteur.
C’est une expression qui est assez difficile à traduire en français. Tout dépend de la situation.
Phrase 6 :
Nakahashi sensei : Douzo, kochira desu.
どうぞ、こちら です。
Je vous en prie, c’est par ici.
Douzo = je vous en prie / kochira = par ici (très poli) / desu
Douzo permet d’inviter poliment une personne à faire quelque chose.
Par exemple, le portier d’un hôtel pourrait nous dire “douzo” tout en ouvrant la porte afin d’exprimer : allez-y / entrez donc / je vous en prie.
Autre situation avec “douzo” : un serveur vous tend un menu et vous dit “douzo” ; dans ce cas, on traduit “douzo” par “voici” ou bien par “tenez”.
Phrase 7 :
Paul : Kirei na ie desu ne.
きれい な いえ です ね。
C’est une jolie maison.
Kirei (na) = être joli / ie = maison / desu / ne = n’est-ce pas.
Kirei est un na-adjectif. Il a deux significations : être joli et être propre.
Lorsque l’on place un na-adjectif devant un nom, la règle veut que l’on conserve le na.
Autres exemples sans placer kirei devant le nom :
Fujisan wa kirei desu.
Le mont Fuji est beau.
Kono ie wa kirei desu.
Cette maison est propre.
(Ou bien en fonction du contexte : Cette maison est jolie.)
La particule ne ね se traduit par « n’est-ce pas » en langage soutenu et par « hein » en langage familier. C’est une particule qui revient plus ou moins souvent selon les personnes et les habitudes de langage. Nous ne sommes pas obligés de traduire cette particule à chaque fois que nous la rencontrons (si vous regardez un film japonais en VO avec les sous-titres français, vous entendrez souvent “ne” mais vous ne verrez que rarement sa traduction).
Autres exemples :
Samui desu ne.
Il fait froid, n’est-ce pas ?
Kyou wa ii tenki da ne !
Aujourd’hui, il fait beau, hein !
Phrase 8 :
Nakahashi sensei : Demo, chotto semai desu.
でも、ちょっと せまい です。
Mais, c’est un peu petit.
Demo = mais / chotto = un peu / semai = être étroit / desu.
Demo est assez facile à utiliser. On le place en début de phrase. On a également la possibilité de le traduire par cependant dans des phrases plus soutenues.
Semai est un i-adjectif et signifie être étroit. Lorsque l’on parle d’une pièce, on le préfère à chiisai “être petit”.
Kono kuruma wa chiisai desu.
Cette voiture est petite.
(kono = cette / kuruma = voiture / particule wa / chiisai = être petit / desu)
Grammaire
EXERCICES : Testez vos connaissances, entraînez-vous et progressez grâce aux exercices. (En cours d’écriture)
Cours de japonais n°6 : Études – Benkyou
Résumé
Un mois vient de s’écouler pour Paul en classe de japonais.
Miyagi Sensei, professeur principal, décide de faire un bilan.
Afin de tester les acquis de ses élèves, l’enseignante va leur poser une série de questions.
Dialogue
- Miyagi Sensei : いま、なんじ です か。
Ima, nanji desu ka. - Paul : いま、くじ です。
Ima, kuji desu. - Miyagi Sensei : これ は いくら です か。
Kore wa ikura desu ka. - Jin : それ は ごひゃく えん です。
Sore wa gohyaku en desu. - Miyagi Sensei : なんさい です か。
Nansai desu ka. - Clara : はたち です。
Hatachi desu. - Miyagi Sensei : どこ に すんでいます か。
Doko ni sunde imasu ka. - Nicolas : いけぶくろ に すんでいます。
ikebukuro ni sunde imasu.
Traduction
- Miyagi Sensei : Quelle heure est-il maintenant ?
- Paul : Maintenant, il est 9 heures.
- Miyagi Sensei : Combien ça coûte ?
- Jin : Ça coûte 500 yens.
- Miyagi Sensei : Quel âge avez-vous ?
- Clara : J’ai 20 ans.
- Miyagi Sensei : Où habitez-vous ?
- Nicolas : J’habite à ikebukuro.
Lecture
Exercez-vous à lire le dialogue en kana (hiragana – katakana) sans rōmaji (alphabet latin).
Nous mettons les espaces entre chaque mot et particule pour vous faciliter la lecture.
(Voir les vidéos en cliquant sur les liens suivants : vidéo sur les hiragana – vidéo sur les katakana)
- いま、なんじ です か。
- いま、くじ です。
- これ は いくら です か。
- それ は ごひゃく えん です。
- なんさい です か。
- はたち です。
- どこ に すんでいます か。
- いけぶくろ に すんでいます。
Pour les élèves qui étudient les kanji, entraînez-vous avec le dialogue ci-dessous écrit sans modification.
- 今、何時ですか。
- 今、九時です。
- これはいくらですか。
- それは五百円です。
- 何歳ですか。
- 二十歳です。
- どこに住んでいますか。
- 池袋に住んでいます。
Explications
Phrase 1 :
Miyagi Sensei : いま、なんじ です か。
Ima, nanji desu ka.
Quelle heure est-il maintenant ?
ima = maintenant / nanji = quelle heure / desu = être / ka = particule interrogative.
Analysons “nanji” (何時) : “nan” est la contraction de “nani”. À la base, “nani” (何) signifie “quoi”. Ici, il est combiné avec “ji” (時) qui nous sert à compter les heures (le mot complet pour parler des heures ou du temps est “jikan” 時間).
Bien souvent, lorsque l’on demande l’heure, ima (maintenant) est utilisé comme dans le dialogue.
Phrase 2 :
Paul : いま、くじ です。
Ima, kuji desu.
Maintenant, il est 9 heures.
Voir le cours complet sur les heures et les minutes en cliquant sur ce Lien.
Parmi les heures, il y a deux irrégularités : yoji (4 heures) et kuji (9 heures).
Pour 7 heures, on peut tout aussi bien dire shichiji que nanaji.
Phrase 3 :
Miyagi Sensei : これ は いくら です か。
Kore wa ikura desu ka.
Combien ça coûte ?
Kore = ça (proche du locuteur) / wa = particule d’annonce / ikura = combien (à propos d’un prix ; pronom interrogatif) / desu = être / ka = particule interrogative.
“Kore” est traduit par “ceci” ou bien, de manière plus générale, par “ça”. Le point important à retenir est que “kore” indique quelque chose qui se trouve plus proche du locuteur que de l’interlocuteur.
Dans une situation inverse, on utilise “sore” traduit par “cela” / “ça”. Ce qui signifie que la chose dont il est question est plus proche de l’interlocuteur que du locuteur.
On a le parfait exemple avec la phrase 3 et 4. Miyagi sensei utilise “kore” dans sa question (ce qui signifie que l’objet en question est plus proche d’elle) et l’élève Jin répond “sore” car forcément l’objet est plus éloigné de lui.
Phrase 4 :
Jin : それ は ごひゃく えん です。
Sore wa gohyaku en desu.
Ça coûte 500 yens.
Sore = ça (proche de l’interlocuteur) / wa = particule d’annonce / gohyaku = 500 / en = yen / desu = être.
(Sore : voir l’explication ci-dessus dans la phrase 3)
Go = cinq / hyaku = 100 : voir le cours complet pour apprendre à compter via ce Lien.
Yen, la monnaie officielle du Japon, se dit en langue japonaise “en”. Le kanji est facilement reconnaissable et s’écrit comme ceci : 円
Phrase 5 :
Miyagi Sensei : なんさい です か。
Nansai desu ka.
Quel âge avez-vous ?
Nansai = quel âge / desu = être / ka = particule interrogative.
Comme dans la phrase 1, “nan” est la contraction de “nani”. À la base, “nani” (何) signifie “quoi”. Ici, il est combiné avec “sai” (歳) qui nous sert à compter l’âge d’un être vivant (personnes, animaux).
Phrase 6 :
Clara : はたち です。
Hatachi desu.
J’ai 20 ans.
Hatachi = 20 ans / desu : ici traduit par “j’ai”
Normalement pour l’âge, nous mettons un numéro devant “sai” (歳).
Par exemple :
Juunisai = 12 ans.
Nijuunisai = 22 ans.
Or, hatachi est irrégulier. Cela est dû au fait qu’au Japon l’âge de la majorité est célébré lors du 20ème anniversaire. Une cérémonie appelée seijin shiki est organisée le deuxième lundi du mois de janvier.
Phrase 7 et 8 :
Miyagi Sensei : どこ に すんでいます か。
Doko ni sunde imasu ka.
Où habitez-vous ?
Nicolas : いけぶくろ に すんでいます。
ikebukuro ni sunde imasu.
Doko = où / ni = particule de lieu / sunde imasu = habiter / ka = particule interrogative.
Voir le point numéro un du cours très détaillé de la particule ni depuis ce Lien.
Conjuguons le verbe habiter afin de comprendre la forme “sunde imasu”.
Sumu : forme du dictionnaire, qui équivaut à notre infinitif. C’est aussi le présent/futur familier.
Sumimasu : présent/futur – poli.
Sumimashita : passé – poli.
Sunda : passé – familier.
Sunde : forme en TE.
Sunde imasu : présent progressif – poli (= être en train d’habiter)
Pour apprendre les bases des verbes cliquez sur ce Lien.
Sumu est un verbe du premier groupe (godan), avec une terminaison en -mu (voir tableau).
Pour aller directement sur le paragraphe destiné aux verbes du premier groupe cliquez sur ce Lien.
Par exemple, si on dit :
にほん に すみます。
Nihon ni sumimasu.
Cela veut dire : “Je vais habiter au Japon.” ou “J’habiterai au Japon.”
Mais si on veut exprimer le fait que l’on est domicilié au Japon à l’heure actuelle, nous devons utiliser le présent progressif (ça équivaut au forme en -ing en anglais pour dire qu’on est en train de faire quelque chose).
にほん に すんでいます。
Nihon ni sundeimasu.
J’habite au Japon.
Relisez le premier paragraphe intitulé “Verbes du 1er groupe godan” pour bien comprendre dans quelles circonstances on utilise le présent/futur (terminaison en -masu) depuis ce Lien.
Vocabulaire
EXERCICES : Testez vos connaissances, entraînez-vous et progressez grâce aux exercices. (En cours d’écriture)
Cours de japonais n°7 : Fête – Paatii
Résumé
Paul s’est inscrit dans un club réunissant des Japonais passionnés par la langue française et des élèves de la communauté francophone de son campus universitaire.
C’est un club tout récent et les membres fondateurs ont décidé de le nommer : Frampo. Justement, une fête a été organisée pour célébrer l’arrivée des nouveaux membres.
Dialogue
- Paul : こんや は ひと が たくさん います ね。
Konya wa hito ga takusan imasu ne. - Tomoko : そう です ね。とても にぎやか です ね。
Sou desu ne. Totemo nigiyaka desu ne. - Paul : はい、 とても たのしい です。
Hai, totemo tanoshii desu. - Tomoko : いつ から にほんご の べんきょう を して います か。
Itsu kara nihongo no benkyou wo shite imasu ka. - Paul : きょねん から にほんご を ならっています。
でも、じょうず じゃない です。
Kyonen kara nihongo wo naratte imasu.
Demo, jouzu janai desu. - Tomoko : いいえ、とても うまい です。
iie, totemo umai desu. - Paul : ともこさん は フランスご が できます か。
Tomoko san wa furansugo ga dekimasu ka. - Tomoko : はい。でも、まだ しょしんしゃ です。
Hai. Demo, mada shoshinsha desu. - Paul : いっしょ に フランスご の べんきょう を しましょう。
issho ni furansugo no benkyou wo shimashou. - Tomoko : はい、おねがいします。
Hai, onegai shimasu.
Traduction
- Paul : Ce soir, il y a beaucoup de monde, n’est-ce pas ?
- Tomoko : Oui, c’est vrai. C’est très animé, n’est-ce pas ?
- Paul : Oui, c’est très sympa.
- Tomoko : Depuis quand apprenez-vous le japonais ?
- Paul : J’apprends le japonais depuis l’année dernière. Mais je ne suis pas doué.
- Tomoko : Non, vous êtes très doué.
- Paul : Parlez-vous français ?
- Tomoko : Oui. Mais, je suis encore débutante.
- Paul : Et si nous étudions ensemble le français ?
- Tomoko : Oui, s’il vous plaît.
Lecture
Exercez-vous à lire le dialogue en kana (hiragana – katakana) sans rōmaji (alphabet latin).
Nous mettons les espaces entre chaque mot et particule pour vous faciliter la lecture.
(Voir les vidéos en cliquant sur les liens suivants : vidéo sur les hiragana – vidéo sur les katakana)
- こんや は ひと が たくさん います ね。
- そう です ね。とても にぎやか です ね。
- はい、 とても たのしい です。
- いつ から にほんご の べんきょう を して います か。
- きょねん から にほんご を ならっています。
でも、じょうず じゃない です。 - いいえ、とても うまい です。
- ともこさん は フランスご が できます か。
- はい。でも、まだ しょしんしゃ です。
- いっしょ に フランスご の べんきょう を しましょう。
- はい、おねがいします。
Pour les élèves qui étudient les kanji, entraînez-vous avec le dialogue ci-dessous écrit sans modification.
- 今夜は人がたくさんいますね。
- そうですね。とても賑やかですね。
- はい、とても楽しいです。
- いつから日本語の勉強をしていますか。
- 去年から日本語を習っています。
でも、上手じゃないです。 - いいえ、とてもうまいです。
- ともこさんはフランス語ができますか。
- はい。でも、まだ初心者です。
- 一緒にフランス語の勉強をしましょう。
- はい、お願いします。
Explications
Phrase 1 :
Paul : こんや は ひと が たくさん います ね。
Konya wa hito ga takusan imasu ne.
Konya = ce soir / wa = particule wa / hito = personne / ga = voir le cours sur la particule ga / takusan = beaucoup / imasu = il y a, exister, être présent / ne = n’est-ce pas (particule ne).
Voir le point 3 intitulé “III. Avec les verbes d’état iru et aru.” du cours sur la particule ga via ce Lien.
Conjuguons le verbe “imasu” :
iru : forme du dictionnaire, qui équivaut à notre infinitif. C’est aussi le présent/futur familier.
imasu : présent/futur – poli.
imashita : passé – poli.
ita : passé – familier.
Voir la partie intitulée “Verbes du 2e groupe ichidan” via ce Lien afin de mieux cerner le verbe imasu (d’autres verbes sont proposés, cependant les terminaisons restent les mêmes pour tous les verbes du deuxième groupe)
On peut traduire la particule ne ね de plusieurs manières en fonction du contexte. Les deux traductions principales sont : “n’est-ce pas” au vouvoiement et “hein” au tutoiement.
Cette particule se place en fin de phrase. Elle nous permet de faire réagir notre partenaire pour, par exemple, avoir son opinion, ou du moins engager une conversation comme dans ce dialogue.
Phrase 2 :
Tomoko : そう です ね。とても にぎやか です ね。
Sou desu ne. Totemo nigiyaka desu ne.
Sou desu ne = Oui, c’est vrai (sou desu = oui / ne = n’est-ce pas) / Totemo = très / nigiyaka = être animé / desu = être / particule ne.
Sou desu signifie littéralement “ainsi c’est” : sou = ainsi / desu = être. C’est pour cela qu’on niveau de la traduction, nous sommes assez libres de l’adapter en fonction du contexte. D’ailleurs, dans les dictionnaires, bien souvent, sou desu est aussi traduit par “c’est exact”.
Vu que Paul et Tomoko se vouvoient dans ce dialogue, on pourrait éventuellement traduire “sou desu ne” par “effectivement“.
On peut combiner sou desu avec la particule ne – que nous avons étudiée ci-dessus dans la phrase 1 – afin de montrer que l’on est en parfait accord avec ce qu’a précédemment dit notre interlocuteur. Dans ce dialogue, Tomoko veut exprimer le fait qu’elle est tout à fait d’accord avec ce que Paul lui a dit dans la phrase 1.
Nigiyaka est un na-adjectif.
Phrase 3 :
はい、 とても たのしい です。
Hai, totemo tanoshii desu.
Hai = Oui / totemo = très / tanoshii = être sympa, agréable, joyeux, amusant, plaisant / desu = être.
Hai est un “oui” poli.
On peut aussi l’utiliser pour indiquer que l’on a bien compris un ordre ou une consigne.
Pour donner un signal : par exemple un serveur peut vous dire “hai” en vous présentant le menu afin d’exprimer “voici” ou “tenez”.
Pour répondre à un appel : par exemple, quand le professeur fait l’appel, les élèves répondent par “hai” (c’est pour cela que dans les films japonais ou les animés en VO, dans les sous-titres, ils proposent en traduction “présent”).
Tanoshii est un i-adjectif. Dans les dictionnaires plusieurs traductions sont proposées comme agréable, joyeux, amusant, plaisant, etc.
À nous d’adapter notre traduction en fonction du contexte. Bien souvent, le terme “sympa” constitue une traduction idéale.
Phrase 4 :
Tomoko : いつ から にほんご の べんきょう を して います か。
Itsu kara nihongo no benkyou wo shite imasu ka.
itsu kara = depuis quand / nihongo = langue japonaise / no : particule de connexion / benkyou = étude / particule wo / shite imasu = être en train de faire / ka = particule interrogative.
itsu est un pronom interrogatif qui signifie quand. On ne peut pas l’utiliser pour former le conditionnel.
Autres exemples :
いつ たべます か。
itsu tabemasu ka ?
Quand est-ce qu’on mange ?
まつり は いつ です か。
Matsuri wa itsu desu ka.
Quand est le festival ?
Petit rappelle : si on connaît le nom d’un pays, pour indiquer ses habitants et sa langue, on a juste à y ajouter les suffixes jin et go.
Nihon 日本 = le Japon
Nihonjin 日本人 = Japonais (pour désigner les habitants)
Nihongo 日本語 = la langue japonaise
Furansu フランス = la France
Furansujin フランス人 = Français (pour désigner les habitants)
Furansugo フランス語 = la langue française
La langue de certains pays peut poser parfois des difficultés, entre autres la langue anglaise. L’anglais se dit “eigo”. Ce terme vient du mot “eikoku” signifiant Royaume-Uni.
. Benkyou suru = étudier (verbe composé) : Benkyou = étude / suru = faire
Vous pouvez revoir le cours sur les verbes via ce Lien.
Et étudier en particulier le verbe suru (faire), en cliquant sur ce Lien.
Suru : forme du dictionnaire, qui équivaut à notre infinitif. C’est aussi le présent/futur familier.
Shimasu : présent/futur – poli.
Shimashita : passé – poli.
Shita : passé – familier.
Shite : forme en T.
Shite imasu : présent progressif – poli (= être en train de faire)
Dans cette phrase, on emploi le verbe faire au présent progressif pour indiquer que “c’est toujours en cours”. Comme Paul est étudiant en classe de japonais dans la même université de Tomoko, elle peut se permettre de déduire qu’il est toujours en train d’étudier la langue japonaise.
Phrase 5 :
Paul : きょねん から にほんご を ならっています。
でも、じょうず じゃない です。
Kyonen kara nihongo wo naratte imasu.
Demo, jouzu janai desu.
Kyonen kara = depuis l’année dernière / nihongo = langue japonaise / particule wo / naratte imasu = Apprendre (présent progressif).
Demo = mais, cependant / jouzu = être doué / janai desu = forme négative de desu.
Kyonen veut dire “année dernière” et kara est une particule qui est référencée dans les dictionnaires par “à partir de” ; “depuis”.
Le verbe narau 習う signifie “apprendre”, “étudier” ou encore prendre des cours (avec un professeur).
C’est un verbe du premier groupe. Vous pouvez trouver le cours sur les verbes du premier groupe “godan” via ce Lien.
Narau : forme du dictionnaire, qui équivaut à notre infinitif. C’est aussi le présent/futur familier.
Naraimasu : présent/futur – poli.
Naraimashita : passé – poli.
Naratta : passé – familier.
Naratte : forme en T.
Naratte imasu : présent progressif – poli (= être en train de faire)
Ici aussi, tout comme avec “benkyou suru” (voir l’explication ci-dessus dans la phrase 4), on emploie le présent progressif pour indiquer qu’on est toujours, à l’heure actuelle, en train d’apprendre le japonais.
Rappel : le présent progressif se forme avec la “forme en T” du verbe (ici : naratte) et on y ajoute “imasu”.
Jouzu est un na-adjectif qui signifie : être doué, adroit, habile.
Phrase 6 :
Tomoko : いいえ、とても うまい です。
iie, totemo umai desu.
iie = non / totemo = très / umai = c’est un i-adjectif qui signifie : être doué, talentueux (nous verrons d’autres traductions plus tard) / desu = être.
Phrase 7 :
Paul : ともこさん は フランスご が できます か。
Tomoko san wa furansugo ga dekimasu ka.
Tomoko san = dans la traduction en français, nous l’avons simplement traduit par “vous” / particule wa furansugo = langue française / particule ga / dekimasu = être possible / particule ka.
Pour demander à quelqu’un s’il parle une langue, on peut aussi le demander avec le verbe hanasu (parler) :
Furansugo wo hanasemasu ka ?
Pouvez-vous parler français ?
Néanmoins, l’emploi de dekimasu, qui à la base veut dire “être possible” ou “pouvoir faire”, est plus courant dans ce type de question.
Phrase 8 :
Tomoko : はい。でも、まだ しょしんしゃ です。
Hai. Demo, mada shoshinsha desu.
Hai = oui / Demo = mais, cependant / mada = encore, toujours / shoshinsha = débutante / desu = être.
Phrase 9 :
Paul : いっしょ に フランスご の べんきょう を しましょう。
issho ni furansugo no benkyou wo shimashou.
issho ni = ensemble / furansugo = langue française / no = particule de connexion / benkyou wo shimashou = étudions.
Ici, on utilise benkyou suru à la forme volitive (c’est-à-dire une construction verbale qui énonce une volonté) dont la terminaison est -mashou. Plus simplement, ces formes en -mashou correspondent à la première personne du pluriel de l’impératif et sont également appelées formes en “o” (le terme technique est forme volitive).
Ces formes en “o” nous servent soit à exprimer l’impératif afin de donner un ordre à une personne ou à un groupe, soit à proposer quelque chose.
Par exemple :
. Hayaku tabemashou ! = Mangeons vite !
. Osushi wo tabemashou ! = Et si on allait manger des sushi(s) !
Dans cette phrase, Paul utilise la forme en “o” pour proposer à Tomoko d’étudier le français avec lui.
Phrase 10 :
Tomoko : はい、おねがいします。
Hai, onegai shimasu.
Hai = oui / onegai shimasu = s’il vous plaît.
Cours de japonais n°8 : Autour d’un verre – Nomikai
Résumé
Paul a finalement trouvé un petit boulot d’étudiant (arubaito). Il est serveur dans un restaurant. Après son travail, il retrouve deux amis pour aller boire un verre.
En réalité, il les a connu lors de son premier voyage au Japon. Il a d’abord rencontré Taki, un garçon de son âge, qui lui a présenté Yukiko (elle apparaît dans le cours 3 intitulé tomodachi).
Les trois amis s’apprêtent à faire ce que bon nombre de jeunes gens de leur âge font : nomikai. C’est une sortie, en général nocturne, lors de laquelle on boit et mange jusqu’à parfois tard le soir.
Dialogue
- Taki : ひさしぶり だ ね!
Hisashiburi da ne ! - Paul : そうだね!たきくん、げんき かい。
Sou da ne ! Taki kun, genki kai ? - Taki : うん! ちょう げんき だ よ!
Un ! Chou genki da yo ! - Yukiko : これから どこ に いく の。
Korekara doko ni iku no ? - Paul : いざかや に いきたい なぁ。
izakaya ni ikitai naa. - Taki : じゃあ、いっしょ に いざかや に いこう ぜ!
Jaa, issho ni izakaya ni ikou ze ! - Yukiko et Paul : やったー!!
Yatta !!
Audio (en cours de réalisation)
Traduction
- Taki : Ça fait un moment qu’on ne sait pas vu !
- Paul : En effet ! Taki, tu vas bien ?
- Taki : Oui ! La superforme !
- Yukiko : On va où maintenant ?
- Paul : J’aimerais bien aller dans un izakaya.
- Taki : Alors, allons dans un izakaya !
- Yukiko et Paul : Génial !!
Lecture
Exercez-vous à lire le dialogue en kana (hiragana – katakana) sans rōmaji (alphabet latin).
Nous mettons les espaces entre chaque mot et particule pour vous faciliter la lecture.
(Voir les vidéos en cliquant sur les liens suivants : vidéo sur les hiragana – vidéo sur les katakana)
- Taki : ひさしぶり だ ね!
- Paul : そうだね!たきくん、げんき かい。
- Taki : うん! ちょう げんき だ よ!
- Yukiko : これから どこ に いく の。
- Paul : いざかや に いきたい なぁ。
- Taki : じゃあ、いっしょ に いざかや に いこう ぜ!
- Yukiko et Paul : やったー!!
Pour les élèves qui étudient les kanji, entraînez-vous avec le dialogue ci-dessous écrit sans modification.
- Taki : 久しぶりだね!
- Paul : そうだね!瀧君、元気かい。
- Taki : うん!超元気だよ!
- Yukiko : これからどこに行くの。
- Paul : 居酒屋に行きたいなぁ。
- Taki : じゃあ、一緒に居酒屋に行こうぜ!
- Yukiko et Paul : やったー!!
Explications
Phrase 1 :
Taki : ひさしぶり だ ね!
Hisashiburi da ne !
Ça fait un moment qu’on ne sait pas vu !
Hisashiburi peut être traduit par l’expression « ça fait longtemps » pour exprimer le fait que “Nous ne nous sommes pas rencontrés depuis longtemps”.
Si on veut indique que la phrase est formelle, on utilise “desu” à la place de “da”.
Si nous tutoyons notre interlocuteur, nous disons : « Hisashiburi ! » ; sans desu.
Quand on veut employer la particule ne après hisashiburi au tutoiement, on doit ajouter “da” (da est la forme familière de desu) pour que la phrase soit grammaticalement correcte.
Phrase 2 :
Paul : そうだね!たきくん、げんき かい。
Sou da ne ! Taki kun, genki kai ?
En effet ! Taki, tu vas bien ?
“Sou da ne” se traduit en fonction du contexte. C’est la forme familière de “sou desu ne” que nous avon vu précédemment.
Voici un petit rappel :
Sou desu signifie littéralement « ainsi c’est » : sou = ainsi / desu = être. C’est pour cela que nous sommes assez libres d’adapter la traduction en fonction du contexte. D’ailleurs, dans les dictionnaires, bien souvent, sou desu est aussi traduit par « c’est exact ». Pour corroborer l’explication ou l’affirmation de l’interlocuteur, on a la possibilité de proposer en traduction : “en effet”.
Kun est un suffixe utilisé en général avec un prénom masculin : Ryou kun ; Akira kun ; Kaito kun.
On l’emploi avec un garçon plus jeune ou du même âge que nous que l’on tutoie. Ça permet d’indiquer une certaine complicité avec cette personne. En français, nous n’avons pas vraiment d’équivalent. C’est un peu comme si on donnait un surnom à la personne.
Chan est un suffixe normalement utilisé après un prénom féminin, mais on peut l’utiliser aussi pour les petits garçons et avec certains prénoms masculins que l’on peut transformer comme :
tetsuya => tecchan ; kazuya => kacchan.
Chan est du même niveau de politesse que kun.
Dans le cours sur les salutations, nous avions vu :
Genki ? げんき ? : Ça va ? (familier)
Genki desu ka ? げんき です か。 : Comment allez-vous ? (poli)
Dans cette phrase, Paul utilise kai かい. C’est une particule interrogative utilisée uniquement en langage informel. La particule interrogative kai かい est généralement utilisée par les garçons. Les filles disent plutôt no の en fin de phrase pour poser une question.
Phrase 3 :
Taki : うん! ちょう げんき だ よ!
Un ! Chou genki da yo !
Oui ! La superforme !
Un (うん) est un oui familier (nous avions vu hai (はい) qui est un oui formel).
Chou (ちょう) veut dire super, très, etc. C’est un terme plutôt utilisé dans le Kantō, par opposition à meccha (めっちゃ) qui est surtout employé dans la région du Kansai.
Petit rappel : en langage familier, si on ajoute la particule yo よ après un na-adjectif ou un nom, on doit mettre da (desu à la forme familière au présent). Normalement, on ne peut pas dire “genki yo”, car la phrase est grammaticalement fausse.
Phrase 4 :
Yukiko : これから どこ に いく の。
Korekara doko ni iku no ?
On va où maintenant ?
Korekara = dès maintenant ; à présent / doko = où / particule ni pour indiquer le lieu (voir le premier point) / iku = aller / particule no pour poser une question : voir uniquement le point 4 : IV. Poser des questions en langage familier.
Phrase 5 :
Paul : いざかや に いきたい なぁ。
izakaya ni ikitai naa.
J’aimerais bien aller dans un izakaya.
izakaya = restaurant/bar style japonais ; lieu privilégié pour faire “nomikai” / particule ni pour indiquer le lieu (voir le premier point) / ikitai = vouloir aller (forme en TAI) / naa (なぁ) : particule de réflexion personnelle que l’on place en fin de phrase afin d’exprimer à voix haute ce que l’on pense.
Phrase 6 :
Taki : じゃあ、いっしょ に いざかや に いこう ぜ!
Jaa, issho ni izakaya ni ikou ze !
Alors, allons dans un izakaya !
Jaa = bon ; alors / issho ni = ensemble / izakaya = restaurant/bar style japonais / Particule ni / ikou : forme en “o” du verbe iku (aller) : cette forme nous permet de faire une proposition / Ze = particule que l’on place en fin de phrase. Elle équivaut à la particule yo (particule d’engagement) et n’est employée qu’avec des personnes très proches (langage très familier ; argot). Ici, ze permet à Taki de montrer son enthousiasme et sa bonne humeur à ses amis.
Phrase 7 :
Yukiko et Paul : やった ー!!
Yatta !!
Génial !!
Yukiko et Paul utilisent cette expression pour montrer leur engouement et aussi que leur souhait initial d’aller dans un café se réalise.
D’autres traductions sont possibles, par exemple : Youpi ! ; Super ! ; Chouette !
Grammaire
EXERCICES : Testez vos connaissances, entraînez-vous et progressez grâce aux exercices. (En cours d’écriture)
Cours de japonais n°9 : Le soir – Yoru
Résumé
La soirée continue autour d’un verre.
Paul raconte ses projets de voyage à Yukiko et Taki. Comme il a pu économiser grâce à son job étudiant, Paul projette de partir explorer la préfecture de Gifu, un endroit qui l’a toujours fasciné.
Dialogue
- Paul : やっと ちょきん が できた。
Yatto chokin ga dekita. - Yukiko : よかった ね !
Yokatta ne ! - Paul : だから、さらいしゅう ぎふ けん に いく よてい。いっしょに いかない ?
Dakara, saraishuu gifu ken ni iku yotei. issho ni ikanai ? - Yukiko to taki : ぜひ!
Zehi ! - Yukiko : たいざい は どのぐらい?
Taizai wa donogurai ? - Paul : みっかかん か なぁ。
Mikkakan ka naa. - Taki : まず どこ に いく よてい な の?
Mazu doko ni iku yotei na no ? - Paul : さいしょ、ひだ に いく と おもう。
Saisho, hida ni iku to omou. - Yukiko : たのしみ だ わ。
Tanoshimi da wa !
Audio (en cours de réalisation)
Traduction
- Paul : J’ai pu enfin économiser.
- Yukiko : Tant mieux !
- Paul : Donc, dans deux semaines, j’ai prévu d’aller à la préfecture de Gifu. Et si on y allait ensemble ?
- Yukiko to taki : Absolument !
- Yukiko : Combien de temps va-t-on y séjourner ?
- Paul : Peut-être trois jours.
- Taki : D’abord, où as-tu prévu d’aller ?
- Paul : D’abord, je pense qu’on ira à Hida.
- Yukiko : J’ai hâte.
Lecture
Exercez-vous à lire le dialogue en kana (hiragana – katakana) sans rōmaji (alphabet latin).
Nous mettons les espaces entre chaque mot et particule pour vous faciliter la lecture.
(Voir les vidéos en cliquant sur les liens suivants : vidéo sur les hiragana – vidéo sur les katakana)
- Paul : やっと ちょきん が できた。
- Yukiko : よかった ね !
- Paul : だから、さらいしゅう ぎふ けん に いく よてい。いっしょに いかない ?
- Yukiko to taki : ぜひ!
- Yukiko : たいざい は どのぐらい?
- Paul : みっかかん か なぁ。
- Taki : まず どこ に いく よてい な の?
- Paul : さいしょ、ひだ に いく と おもう。
- Yukiko : たのしみ だ わ。
Pour les élèves qui étudient les kanji, entraînez-vous avec le dialogue ci-dessous écrit sans modification.
- Paul : やっと貯金ができた。
- Yukiko : 良かったね !
- Paul : だから、再来週岐阜県に行く予定。一緒に行かない ?
- Yukiko to taki : 是非!
- Yukiko :滞在はどのぐらい?
- Paul : 三日間かなぁ。
- Taki : まずどこに行く予定なの?
- Paul : 最初、飛騨に行くと思う。
- Yukiko : 楽しみだわ。
Explications
Phrase 1 :
Paul : やっと ちょきん が できた。
Yatto chokin ga dekita.
J’ai pu enfin économiser.
Yatto = enfin, finalement / chokin = économies, épargne / particule ga / dekita = avoir été possible.
Chokin ga dekiru = pouvoir économiser / pouvoir épargner
Rappel : dekiru est la forme potentielle du verbe suru (faire). Dekiru peut être traduit par être possible ou pouvoir faire. Chokin suru est un verbe composé traduit par économiser / épargner.
Phrase 2 :
Yukiko : よかった ね !
Yokatta ne !
Tant mieux !
Yokatta est une expression signifiant “tant mieux” ou plus largement ” je suis heureux de l’entendre” , “c’est une bonne chose”. Ici, Yukiko a ajouté la particule ne pour indiquer qu’elle partage l’enthousiasme de Paul.
Phrase 3 :
Paul : だから、さらいしゅう ぎふ けん に いく よてい。いっしょに いかない ?
Dakara, saraishuu gifu ken ni iku yotei. issho ni ikanai ?
Donc, dans deux semaines, j’ai prévu d’aller à la préfecture de Gifu. Et si on y allait ensemble ?
Dakara = Donc / saraishuu = dans deux semaines / gifu ken = préfecture de Gifu / particule ni (voir le point 1 : I. Indiquer un lieu.) / iku = aller / yotei = projet / issho ni = ensemble / ikanai = ne pas aller (dans cette phrase, on utilise la forme négative dans le but de proposer quelque chose. On peut donc traduite “issho ni ikanai ?” par : “Et si on y allait ensemble ?” ou bien “Que diriez-vous qu’on y aille ensemble ?”)
Raishuu est traduit par la semaine prochaine. En y ajoutant le préfixe “sa” on obtient “saraishuu” qui signifie “dans deux semaines”.
Ken veut dire préfecture : Gifu ken, Wakayama ken, etc.
Cela peut éventuellement nous permettre de ne pas confondre la ville et la préfecture.
Pour la ville, on emploie “shi” : Gifu shi, Wakayama shi, etc.
Yotei permet d’évoquer un projet. Lorsqu’il est employé avec un verbe, ce dernier doit être à la forme neutre (forme du dictionnaire).
Exemple : (sans desu, le degré de politesse est familier)
Kyou wa Rāmen wo taberu yotei.
Aujourd’hui, j’ai prévu de manger des ramens.
Exemple : (à la forme polie, on ajoute desu)
Kyou wa eiga wo miru yotei desu.
Aujourd’hui, j’ai prévu de voir un film.
Phrase 4 :
Yukiko to taki : ぜひ!
Zehi !
Absolument !
C’est une expression qui revient souvent lorsqu’on accepte l’invitation ou la proposition de quelqu’un et que l’on veut lui exprimer notre accord et aussi notre enthousiasme.
Phrase 5 :
Yukiko : たいざい は どのぐらい?
Taizai wa donogurai ?
Combien de temps va-t-on y séjourner ?
Taizai = séjour / particule wa / donogurai = combien environ.
Avec taizai, nous pouvons créer le verbe composé “taizai suru” qui veut dire “séjourner”.
Phrase 6 :
Paul : みっかかん か なぁ。
Mikkakan ka naa.
Peut-être trois jours.
Mikkakan = une durée de trois jours / ka naa = expression composée de la particule ka et naa.
À l’origine, mikka fait référence au troisième jour du mois. Le suffixe kan (間) implique quant à lui une notion de durée.
Ka naa exprime le fait que l’on n’est pas sûr de soi ou, du moins, de ce que l’on avance. C’est un peu comme si on se posait la question à soi-même à haute voix. Selon le contexte, on aurait pu bien sûr donner une toute autre traduction.
Par exemple :
. Mikkakan ka naa.
– Je me demande si je vais y rester trois jours…
– Trois jours, je pense…
Phrase 7 :
Taki : まず どこ に いく よてい な の?
Mazu doko ni iku yotei na no ?
D’abord, où as-tu prévu d’aller ?
Mazu = d’abord / doko = où / particule ni (voir le point 1 : I. Indiquer un lieu.) / iku = aller / yotei = projet (voir l’explication détaillée dans la phrase 3 de ce dialogue) / na = forme originelle de “desu” / particule no (voir le point 4 en cliquant sur le lien suivant : IV. Poser des questions en langage familier.).
Phrase 8 :
Paul : さいしょ、ひだ に いく と おもう。
Saisho, hida to iu machi ni iku to omou.
D’abord, je pense qu’on ira à Hida.
Saisho = D’abord, au départ / Hida (nom d’une ville de la préfecture de Gifu) / particule ni (voir le point 1 : I. Indiquer un lieu.) / iku = aller / to omou = je pense que.
Vous pouvez revoir le cours sur les verbes via ce Lien.
Omou (penser) est un verbe du 1er groupe (godan) avec une terminaison en “u” comme par exemple les verbes kau (acheter) et tsukau (utiliser).
Omou : forme du dictionnaire ; qui équivaut à notre infinitif. C’est aussi le présent/futur familier.
Omoimasu : présent/futur – poli.
Omoimashita : passé – poli.
Omotta : passé – familier.
Lorsqu’on cite ce que l’on pense, comme ici dans la phrase de Paul, on place la particule to devant omou (voir le point trois dans le cours sur la particule to intitulé “III. Citation.” via ce lien).
Phrase 9 :
たのしみ だ わ。
Tanoshimi da wa !
J’ai hâte.
On peut traduire cette expression par : j’ai hâte ; je m’en réjouis.
Ça exprime le fait d’attendre avec impatience un évènement.
On peut aussi dire à la forme familière : Tanoshimini shiteru. = J’ai hâte.
À la forme polie, on dit : Tanoshimini shite imasu. = J’ai hâte.
Cours de japonais n°10 : Voyage – Ryokou
Résumé
Les trois amis viennent d’arriver à la gare de Hida. La météo est avec eux, en effet, il fait un temps resplendissant. Entourée de montagnes, la préfecture de Gifu a un climat un peu plus froid que Tokyo.
Le bon côté de Gifu est que l’on peut admirer les kōyō (紅葉) plus tôt par rapport à d’autres régions du Japon grâce aux températures fraîches.
Kōyō (紅葉), aussi appelé momiji, fait référence aux feuilles (rouges) d’automne. On peut voir notamment les érables changer de couleur, ce qui donne aux paysages un soupçon de nostalgie.
Dialogue
- Yukiko : かわいい まち だ ね。
Kawaii machi da ne.
2. Taki : ね ポール、ひだ の めいぶつ って しってる?
Ne Pooru, hida no meibutsu tte shitteru ?
3. Paul : ひだぎゅう じゃない?
Hidagyuu janai ?
4. Taki : せいかい!
Seikai !
5. Yukiko : ひだぎゅう たべたい なぁ。
Hidagyuu tabetai naa.
Les trois amis ont finalement déjeuné dans un restaurant où ils servent du bœuf de Hida.
6. Yukiko : これから どう する の?
Korekara dou suru no ?
7. Paul : ゆうめい な じんじゃ が ある から、 ちょっと いって みたい。
Yuumei na jinja ga aru kara, chotto itte mitai.
8. Yukiko : ひえ じんじゃ だ よ ね。
Hie jinja da yo ne.
9. Taki : うん!あるいて いこう か。ちょっと とおい けど。
Un ! aruite ikou ka ? Chotto tooi kedo.
Arrivée au sanctuaire shintō.
10. Paul : ここ で おまもり が かえる?
Koko de omamori ga kaeru ?
11. Yukiko : うん。ちょっと まって。だれか に きく。
Un. Chotto matte. Dareka ni kiku.
En chemin vers l’hôtel.
12. Taki : ひだ たかやま は リトル きょうと って いう。
Hida takayama wa ritoru kyouto tte iu.
13. Paul : そっか!みりょくてき な ばしょ だ と おもう よ。
Sokka ! Miryokuteki na basho da to omou yo.
14. Yukiko : この じんじゃ とても き に いった!いやされる なぁ。
Kono jinja totemo ki ni itta ! iyasareru naa.
Audio (en cours de réalisation)
Traduction
- Yukiko : C’est une ville mignonne.
- Taki : Paul, Connais-tu la spécialité de Hida ?
- Paul : Ne serait-ce pas hidagyuu (le bœuf de Hida) ?
- Taki : Bonne réponse !
- Yukiko : Je voudrais bien manger du bœuf de Hida.
- Yukiko : Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
- Paul : Il y a un sanctuaire shintō célèbre, donc je voudrais essayer d’y aller.
- Yukiko : C’est le sanctuaire Hie, n’est-ce pas ?
- Taki : Oui ! Allons-y à pied. Mais, c’est un peu loin.
- Paul : Peut-on acheter des porte-bonheurs ici ?
- Yukiko : Oui. Attends un peu. Je vais demander à quelqu’un.
- Taki : On appelle Hida Takayama le petit Kyoto.
- Paul : Ah bon ?! Je pense vraiment que c’est un endroit charmant.
- Yukiko : Ce sanctuaire m’a beaucoup plu ! Comme c’est apaisant.
Lecture
Exercez-vous à lire le dialogue en kana (hiragana – katakana) sans rōmaji (alphabet latin).
Nous mettons les espaces entre chaque mot et particule pour vous faciliter la lecture.
(Voir les vidéos en cliquant sur les liens suivants : vidéo sur les hiragana – vidéo sur les katakana)
- Yukiko : かわいい まち だ ね。
- Taki : ね ポール、ひだ の めいぶつ って しってる?
- Paul : ひだぎゅう じゃない?
- Taki : せいかい!
- Yukiko : ひだぎゅう たべたい なぁ。
- Yukiko : これから どう する の?
- Paul : ゆうめい な じんじゃ が ある から、 ちょっと いって みたい。
- Yukiko : ひえ じんじゃ だ よ ね。
- Taki : うん!あるいて いこう か。ちょっと とおい けど。
- Paul : ここ で おまもり が かえる?
- Yukiko : うん。ちょっと まって。だれか に きく。
- Taki : ひだ たかやま は リトル きょうと って いう。
- Paul : そっか!みりょくてき な ばしょ だ と おもう よ。
- Yukiko : この じんじゃ とても き に いった!いやされる なぁ。
Pour les élèves qui étudient les kanji, entraînez-vous avec le dialogue ci-dessous écrit sans modification.
- Yukiko : 可愛い町だね。
- Taki : ねポール、飛騨の名物って知ってる?
- Paul : 飛騨牛じゃない?
- Taki : 正解!
- Yukiko : 飛騨牛食べたいなぁ。
- Yukiko : これからどうするの?
- Paul : 有名な神社があるから、ちょっと行ってみたい。
- Yukiko : 日枝神社だよね。
- Taki : うん!歩いて行こうか。ちょっと遠いけど。
- Paul : ここでお守りが買える?
- Yukiko : うん。ちょっと待って。誰かに聞く。
- Taki : 飛騨高山はリトル 京都って言う。
- Paul : そっか!魅力的な場所だと思うよ。
- Yukiko : この神社とても気に入った!癒されるなぁ。
Explications
Phrase 1 :
Yukiko : かわいい まち だ ね。
Kawaii machi da ne.
C’est une ville mignonne.
Kawaii : être mignon (c’est un i-adjectif) / machi = ville / da = être (forme familière de desu) ; revoir le cours sur le verbe desu via ce lien. / Particule ne = n’est-ce pas, hein. (on aurait pu donner la traduction incluant la traduction de base de la particule ne (mais ce n’est pas obligatoire) :
– C’est une ville mignonne, vous ne trouvez pas ?
– C’est une ville mignonne, hein ?
Phrase 2 :
Taki : ね ポール、ひだ の めいぶつ って しってる?
Ne Pooru, hida no meibutsu tte shitteru ?
Paul, Connais-tu la spécialité de Hida ?
Particule ne (voir explication détaillée ci-dessous) / Hida (une ville de la préfecture de Gifu) / particule no : voir le premier point : I. Particule de connexion. / meibutsu = spécialité (d’une région ; produits locaux) / Particule tte (voir le cours complet sur cette particule via ce lien) / shitteru = connaître au présent progressif (voir explication ci-dessous).
Particule ne : dans cette phrase “Ne” nous permet d’interpeller une personne, au même titre que “sumimasen”. La différence entre ces deux expressions est que l’on utilise “sumimasen” avec quelqu’un que l’on ne connaît pas, alors que “ne” (en début de phrase) est employé avec des personnes proches de nous que l’on tutoie.
Shiru : forme du dictionnaire ; qui équivaut à notre infinitif. C’est aussi le présent/futur familier.
Shirimasu : présent/futur – poli.
Shirimashita : passé – poli.
Shitta : passé – familier.
Shitte : forme en T.
Shitte iru : présent progressif familier
Shitte imasu : présent progressif poli
Le verbe “shiru” signifie “connaître / savoir”. Il est un peu particulier car juste pour dire “je connais” ou “je sais”, on doit l’utiliser au présent progressif (c’est comme si on disait “je suis en train de connaître”). En effet, si on utilise “shirimasu”, on va devoir traduire par “je vais le connaître” ou “”je vais le savoir”. Donc avec la conjugaison en “shirimasu”, ça implique que l’on n’a pas encore l’information, alors qu’avec la conjugaison en “shitte imasu”, ça implique que l’on est déjà au courant.
À l’oral “shitte iru” est abrégé et le “i” disparaît : “shitteru” (comme dans cette phrase).
C’est la même chose pour “shitte imasu”, à l’oral on dirait plutôt : “shittemasu”.
Phrase 3 :
Paul : ひだぎゅう じゃない?
Hidagyuu janai ?
Ne serait-ce pas hidagyuu (le bœuf de Hida) ?
Le bœuf de Kōbe est sûrement la meilleure viande du Japon. On l’appelle en japonais : 神戸牛 Koubegyuu.
D’autres régions du Japon ont fait de leur viande de bœuf une véritable spécialité reconnue pour leur qualité.
飛騨牛 Hidagyuu, le bœuf de Hida, possède également ce label qui en fait une des meilleures viandes de l’Archipel.
Janai est la forme négative familière du verbe être desu (via le lien suivant, vous pouvez revoir les formes négatives de desu です en détails dans le point 4 : IV. Les formes négatives.)
Phrase 4 :
Taki : せいかい!
Seikai !
Bonne réponse !
On entend souvent “seikai” dans les jeux télévisés. On peut y ajouter “desu” pour que la phrase soit au vouvoiement (Seikai desu !).
Phrase 5 :
Yukiko : ひだぎゅう たべたい なぁ。
Hidagyuu tabetai naa.
Je voudrais bien manger du bœuf de Hida.
Hidagyuu = bœuf de Hida / tabetai = vouloir manger (forme en -tai) / naa (なぁ)= particule de réflexion personnelle que l’on place en fin de phrase afin d’exprimer à voix haute ce que l’on pense.
Phrase 6 :
Yukiko : これから どう する の?
Korekara dou suru no ?
Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
Korekara = dès maintenant ; à présent / dou = comment / suru = faire / no = particule の pour poser une question, cliquez sur le lien pour être dirigé directement à la partie concernée : IV. Poser des questions en langage familier.
Phrase 7 :
Paul : ゆうめい な じんじゃ が ある から、 ちょっと いって みたい。
Yuumei na jinja ga aru kara, chotto itte mitai.
Il y a un sanctuaire shintō célèbre, donc je voudrais essayer d’y aller.
Yuumei (na-adjectif) = être célèbre / jinja = sanctuaire shintō / particule ga = voir le point 3 de ce cours : III. Avec les verbes d’état iru et aru / kara = parce que ; donc / chotto = un peu (dans cette phrase, ça permet d’être moins direct) / itte mitai = vouloir essayer d’y aller.
Rappel : Quand on met un na-adjectif devant un nom, on place “na” entre les deux mots. Nous avions vu cette construction pour la première fois dans le cours 5 : Cours 5 : Maison – ie.
Nouvelle construction pour exprimer “vouloir essayer de” : Verbe forme en T + mitai (desu).
Il y a une autre construction plus simple qui signifie “essayer de” : Verbe forme en T + miru.
Dans cette phrase, nous avons “itte mitai” qui signifie “vouloir essayer d’aller” ; “itte” est la forme en T du verbe “iku” aller.
Si on avait dit “itte miru”, on aurait eu en traduction “essayer d’aller”.
. Exemple avec “itte mitai” (à la forme polie, on ajoute desu).
日本に行ってみたいです。
Nihon ni itte mitai desu.
Je voudrais essayer d’aller au Japon.
. Exemple avec “itte miru” (à la forme polie, on conjugue le verbe miru)
日本に行ってみます。
Nihon ni itte mimasu.
Je vais essayer d’aller au Japon.
La nuance est infime, mais c’est important de faire le distinguo.
Phrase 8 :
Yukiko : ひえ じんじゃ だ よ ね。
Hie jinja da yo ne.
C’est le sanctuaire Hie, n’est-ce pas ?
Hie jinja = sanctuaire Hie / da = être (forme familière de desu) ; revoir le cours sur le verbe desu via ce lien. / Particule yo = indiquer son engagement, voire s’exclamer / Particule ne = n’est-ce pas, hein.
On peut combiner les particules yo よ et ne ね en fin de phrase. La particule yo permet de s’exclamer et ne de demander la confirmation.
On aurait pu donner également cette traduction : C’est bien le sanctuaire Hie, hein ?
Phrase 9 :
Taki : うん!あるいて いこう か。ちょっと とおい けど。
Un ! aruite ikou ka ? Chotto tooi kedo.
Oui ! Allons-y à pied. Mais, c’est un peu loin.
Un = oui (familier) / aruite = à pied / ikou = allons / ka = particule interrogative (voir le point 1) / Chotto = un peu / tooi (i-adjectif) = être loin ; être éloigné / kedo = mais, cependant, bien que (abréviation de keredomo).
On aurait pu proposer une autre tournure pour “aruite ikou ka ?” : “Et si on y allait à pied ?”
Phrase 10 :
Paul : ここ で おまもり が かえる?
Koko de omamori ga kaeru ?
Peut-on acheter des porte-bonheurs ici ?
Koko = ici / de = particule de lieu, voir le point 1 via ce lien / omamori = porte-bonheur / Particule ga : voir le point 7 via ce lien / kaeru = pouvoir acheter (du verbe acheter : kau 買う).
Rappel : en langage familier, pour poser une question, il n’est pas nécessaire d’utiliser la particule interrogative ka. Combiner un verbe à la forme du dictionnaire (infinitif) avec la particule ka peut rendre notre question un peu agressive dans certain cas… Lors d’une dispute, ou pour exprimer l’exaspération, on entend souvent par exemple : iku ka ?! “Bon, on y va ?! / Kaeru ka ?! “On peut l’acheter ou pas ?!”.
Phrase 11 :
Yukiko : うん。ちょっと まって。だれか に きく。
Un. Chotto matte. Dareka ni kiku.
Oui. Attends un peu. Je vais demander à quelqu’un.
Un = oui (familier) / Chotto = un peu / matte = attends (forme en T du verbe attendre matsu, on utilise ici la forme en T pour former l’impératif) / Dareka = quelqu’un / particule ni : pour préciser le COI (complément d’objet indirect), voir le point 7 du cours sur la particule ni via ce lien / kiku = demander.
Phrase 12 :
Taki : ひだ たかやま は リトル きょうと って いう。
Hida takayama wa ritoru kyouto tte iu.
On appelle Hida Takayama le petit Kyoto.
Hida Takayama (la ville) / particule wa (voir le premier point) / ritoru : vient de l’anglais “little” ; on l’écrit en katakana d’où la prononciation très japonaise de ce mot d’origine anglaise ; ritoru kyouto = le petit Kyoto / particule tte : Ici, tte remplace la particule to ; on emploi la particule tte plutôt en langage familier / iu = dire, appeler.
Phrase 13 :
Paul : そっか!みりょくてき な ばしょ だ と おもう よ。
Sokka ! Miryokuteki na basho da to omou yo.
Ah bon ?! Je pense vraiment que c’est un endroit charmant.
Sokka = Ah bon / Miryokuteki = charmant, attrayant / basho = endroit, lieu / da = être (forme familière de desu) / particule to : citation voir le point 3 / omou = penser / particule d’engagement yo.
Phrase 14 :
Yukiko : この じんじゃ とても き に いった!いやされる なぁ。
Kono jinja totemo ki ni itta ! iyasareru naa.
Ce sanctuaire m’a beaucoup plu ! Comme c’est apaisant.
Kono = Ce / jinja = sanctuaire shintō / totemo = très (ici, on a dû traduire par beaucoup pour adapter la traduction au plus juste) / ki ni itta = m’a plu (au présent ki ni iru = plaire) / iyasareru = “se faire apaiser” (iyasu = apaiser, guérir), ici aussi, nous avons dû adapter la traduction / naa : particule de réflexion personnelle. Dans cette phrase, Yukiko exprime à voix haute son sentiment grâce à la particule naa. C’est indirect, elle ne le dit pas à quelqu’un en particulier.